Extrait de l’homélie de l’abbé Gérard Nicole pour le 1er dimanche de carême (année C)
Les journaux n’ont guère parlé la semaine dernière de l’entrée en carême. Ne nous en désolons pas trop. La guerre en Ukraine avec son cortège de souffrance, de peur nous y ramènera. Nous allons vivre ce carême avec la situation ukrainienne en toile de fonds
- S’il s’agit en carême de prier Dieu davantage, comment ne pas être troublé par la souffrance, le poids du mal, le malheur innocent. Nous avons le droit dans la prière de dire à Dieu : « Où es-tu ? Que fais-tu ? »
- S’il s’agit en Carême de jeûner, comment faire autrement que choisir d’éprouver volontairement un tant soi peu les manques de ceux qui ont faim, qui ont froid, qui sont épuisés ?
- S’il s’agit en Carême de partager davantage, comment faire autrement que s’approcher soi-même ou par le soutien à une organisation caritative de ceux qui ont besoin de l’essentiel ?
Finissons par une parole de foi que nous devons à ceux qui sont écrasés.
« Au sein de notre humanité encore désunie et déchirée nous savons et nous proclamons que tu ne cesses d’agir et que tu es à l’origine de tout effort vers la paix. Oui c’est à toi Seigneur que nous le devons si le désir de s’entendre l’emporte sur la guerre, si la soif de vengeance fait place au pardon et si l’amour triomphe de la haine (Prière eucharistique pour la réconciliation) ».
Père Gérard Nicole +