Fin de semaine chargée au Sanctuaire.
Sous un beau soleil, ces trois journées des 6, 7 et 8 mai ont vu le passage de très nombreux pèlerins et amis du Sanctuaire. Vendredi, les membres de l’Association des Amis du Sanctuaire étaient réunis en assemblée générale autour de notre évêque Mgr Moutel et de ses deux collaborateurs, l’abbé Le Vézouet et Mr Blin. Les rapports d’activité et des comptes ont été présentés et adoptés. De nouveaux projets ont été présentés par Fernand Léon, président de l’Association: bloc-douches
pour accueillir les jeunes, achat et aménagement de la maison Le Néchet pour l’accueil des pèlerins. La rencontre s’est achevée par le verre de l’amitié pour la centaine de personnes présente. Samedi 7 mai, Mgr Moutel était à nouveau des nôtres, cette fois pour présider une journée d’écoute et de prière pour des personnes en souffrance physique, psychologique, spirituelle. Moins nombreuses qu’attendues ces personnes ont pu rencontrer l’évêque, des membres du Service diocésain de l’exorcisme et le prêtre-exorciste lui-même, des prêtres pour se confesser, prier dans le silence ou réciter un chapelet, découvrir l’itinéraire marial, échanger avec un infirmier sur ce qu’on appelle la santé. Cette journée s’est achevée par la célébration de l’eucharistie. plusieurs fois dans la journée, tous ont pu se retrouver pour prier ensemble Marie, espoir des malades. Dimanche 8 mai, c’est un groupe de quatre-vingt-dix personnes de deux paroisses de Vannes avec leur curé qui était parmi nous pour une journée de pèlerinage. Père Gérard
Déroulement de la matinée
- 10h : Temps de prière animé par le service diocésain de la Pastorale sacramentaire et liturgique, à la salle Jeanne Courtel
- 10h45 : Début des activités.
– Sacrement de la pénitence et de la réconciliation, à la salle Jeanne Courtel
– Rencontres avec le Service diocésain de l’exorcisme, à la salle Sainte-Thérèse
– Lettres à Dieu en présence de Véronique Dikoma (service de l’exorcisme), à l’oratoire
– « Jésus médecin dans les évangiles » avec Gérard Nicole, recteur du Sanctuaire, au foyer du pèlerin
– « Qu’est ce que la santé ? » avec Stéphane Melot, diacre permanent, à l’espace Jean-Paul II
– Prière silencieuse jusqu’à 11h15 à la chapelle du Sanctuaire
– « Itinéraire marial », départ près de la salle Jeanne Courtel, animé par les Religieuses du Sanctuaire
– Vidéo de présentation du Sanctuaire en continu, à la salle Lucien Fruchaud
Pause repas à 12h15 : pique-nique dans la salle Olivier Audrain et sous le préau
Déroulement de l’après-midi
- A partir de 13h30 : Temps de prière, animé par le service diocésain de la Pastorale sacramentaire et liturgique
- Reprise des activités à 14h15
– Sacrement de la pénitence et de la réconciliation, à la salle Jeanne Courtel
– Rencontres avec le Service diocésain de l’exorcisme, à la salle Sainte-Thérèse
– Lettres à Dieu en présence de Véronique Dikoma (service de l’exorcisme), à l’oratoire
– « Jésus médecin dans les évangiles » avec Gérard Nicole, recteur du Sanctuaire, au foyer du pèlerin
– « Qu’est ce que la santé ? » avec Stéphane Melot, diacre permanent, à l’espace Jean-Paul II
– Récitation du chapelet à 14h30, à la chapelle du Sanctuaire
– Vidéo de présentation du Sanctuaire en continu, à la salle Lucien Fruchaud
– 15h30 : Eucharistie présidée par Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, à la salle Jeanne Courtel
Le magasin du Sanctuaire Notre Dame de Toute-Aide est ouvert toute la journée.
Le samedi 30 avril, le groupe de la Conférence Saint-Vincent de Paul, de la paroisse de Dinard (Ille-et-Vilaine) est venu faire un pèlerinage d’une journée dans notre Sanctuaire Notre Dame de Toute-Aide. Nombre de ces pèlerins ne le connaissaient pas.
Une fois de plus, nous voici conviés à améliorer notre communication. Parlons du Sanctuaire ! Faisons-le connaître !
+ Père Gérard, recteur du Sanctuaire
Homélie du dimanche 24 avril 2022. Deuxième dimanche de Pâques (C).
Les deux premières lectures de ce dimanche déploient devant nos yeux le mystère de la Résurrection de Jésus.
Ce déploiement est de deux ordres.
Sur terre et toujours dans l’histoire en train de se faire, l’apôtre Pierre et ses compagnons guérissent les malades, libèrent ceux qui sont tourmentés par des esprits mauvais par la puissance du Christ-Ressuscité. Ces guérisons de toutes sortes sont l’occasion pour les Douze d’annoncer le mystère pascal et d’amener de nouveaux croyants au Seigneur.
Au ciel Jean a la vision de Jésus vainqueur de la mort, Il reçoit pouvoir sur tous les êtres et tous les temps. Lui, le grand prêtre est le Maître de toute l’histoire humaine. Les clés qu’il tient dans ses mains ouvrent les portes de la Vie.
Nous sommes dans cet entre-deux. Nous sommes déjà au ciel par les sacrements qui nous donnent la Vie de Dieu. Nous restons bien encore sur cette terre pour faire advenir le Règne de Dieu. « Sur la terre comme au ciel » dit la prière du Notre Père.
Cet entre-deux est le temps de la foi, de la confiance dans l’invisible qui nous est promis sans que nous le possédions totalement.
C’est précisément de la foi de Pâques que nous parle l’évangile de ce dimanche. Parce que la foi n’est pas toujours facile à vivre, parce qu’il ne fait pas Dieu comme il fait jour, l’apôtre Jean nous décrit tout ce qui lui fait obstacle dans le coeur des hommes : l’incompréhension du dessein de Dieu, la tristesse, la peur, le doute comme conséquence de la mort et de l’absence du Christ.
Cette foi pascale, Jean nous la présente en trois points.
1. La foi nous fait passer de l’ignorance de l’action de Dieu à sa connaissance. C’est parce que les apôtres, Marie Madeleine et les pèlerins d’Emmaüs ne connaissent pas les Écritures, les livres saints et la Parole qu’ils contiennent. qu’ils leur demeurent incompréhensibles. Alors Jésus leur expliquera ce qui le concerne. L’ignorance des Écritures nous rend Dieu moins compréhensible. La foi pascale est une certaine intelligence du monde tel que Dieu l’a crée et veut que nous l’habitions.
2. La foi pascale apparaît comme passage de l’absence à la présence, de la désolation d’avoir perdu Jésus à l’allégresse de l’avoir retrouvé. Ici la foi pascale est une présence, une rencontre et pas seulement écoute de la Parole. Mais cette rencontre nous échappe. Marie Madeleine voudrait que Jésus retrouve sa place d’avant, parmi les vivants de ce monde. Jésus ne retourne pas au monde d’avant. Il passe au monde nouveau. Marie Madeleine ne doit pas chercher à retenir Jésus à l’heure de cette montée pascale qui l’entraîne avec nous et pour nous vers le Père.
3. La troisième étape de la description de la foi pascale c’est le groupe des Apôtres qui nous l’offre. D’abord il a peur face au « monde ». Puis, quand il retrouve son unité dans la même foi en faisant Onze ( Judas est mort et Mathias n’a pas encore été élu pour le remplacer) il goûte la joie d’être en présence du Seigneur. Pour cela il aura fallu que Thomas cesse d’imposer ses conditions au Seigneur. Il refuse le témoignage des apôtres au bénéfice d’une preuve personnelle et tangible. Il pose ses conditions de la foi. En présence du Seigneur ces conditions tombent. Il n’aura plus besoin du toucher. Heureux ceux qui auront cru sans avoir vu parce qu’ils auront fait confiance à la Parole de Dieu et au témoignage des premiers témoins de la résurrection.
L’avez vous remarqué ? L’apparition aux Onze apôtres a lieu le dimanche de Pâques. La seconde apparition avec Thomas présent a lieu le dimanche suivant. Entre ces deux apparitions il y a tout juste une semaine. Il a fallu 7 jours à Dieu pour créer l’homme et le placer dans son environnement. C’est comme si, le Seigneur avait entre ces deux dimanches redonné avec la conversion de Thomas sa beauté à la création.
Laisser Dieu être Dieu. Ne pas le contraindre à entrer dans nos conditions.
Connaître la Parole et se laisser guider par elle pour ne pas être des ignorants. Témoigner ensemble du Christ la source la plus forte de notre unité. Quand la peur, la tristesse nous défont, nous abiment savoir que Dieu nous renouvelle, nous remet à neuf par la force de son amour. Voilà ce qui renouvelle la création
Aujourd’hui c’est le 8ème jour après Pâques.
C’est le jour de la nouvelle création, Le jour du Seigneur. C’est cela que veut dire dimanche. Chaque dimanche l’eucharistie du Seigneur nous fait entendre l’appel du Ressuscité à vivre de cette foi pascale pour être ensemble « témoins de ce que nous avons vu et entendu ».
Abbé Gérard Nicole +
Les responsables de la Pastorale du Tourisme et du Temps libre du diocèse de Saint-Brieuc étaient au Sanctuaire Notre Dame de Toute-Aide, à Querrien, le mercredi 20 avril pour un temps de réflexion avec le Recteur et la Communauté des religieuses.
Le thème de leurs échanges était la piété populaire. Cette réflexion avait été également au cœur des Rencontres nationales de la Pastorale du Tourisme et du Temps libre, les 13, 14 et 15 mars 2022 à Vannes. Roland Allouis, diacre permanent du diocèse de Saint-Brieuc, et membre du Conseil pastoral du Sanctuaire, a introduit les échanges des participants à cette journée en nous rapportant le travail théologique de l’abbé Jean Yves Baziou, prêtre du diocèse de Quimper, aux rencontres de Vannes.
[ En savoir plus sur la Pastorale du Tourisme et du Temps libre ]
Sous un ciel bleu, des bénévoles du Sanctuaire Notre Dame de Toute-Aide plantent sous l’œil aguerri de notre chef jardinier, tandis qu’un autre entretient le matériel.
Ils ont tous comme même objectif : la beauté du site pour un accueil de qualité…
Le témoin d’un événement ne commence pas par l’expliquer. Il raconte d’abord. Il commence par dire ce qu’il a vu et entendu. Après seulement il l’explique.
C’est comme cela que ça s’est passé pour les premiers chrétiens, les apôtres. Ils ont mis en récit ce qui venait de leur arriver. Pierre raconte ce matin de Pâques : « Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se manifester non pas à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui…. »
Un récit évangélique c’est une histoire vraie, avec un début, une fin, des événements, des hommes des femmes qui posent des actes…..
L’évangile d’Emmaüs que nous venons d’entendre est l’un de ces grands récits de la résurrection de Jésus.
Je note trois singularités de ce récit de l’évangéliste Luc.
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La résurrection est un imprévu, une surprise. Certes les pharisiens en parlaient un peu. Mais leurs adversaires, les Sadducéens en rigolaient. Bien sûr Jésus lui-même en avait parlé, et plusieurs fois mais qu’en avaient compris les disciples ? De manière surprenante le tombeau est vide ! Jésus en est sorti sans qu’on le voie en train de ressusciter. Pas de témoins de ce moment où le crucifié devient le ressuscité. Plus tard il se fera voir, il se donnera à rencontrer, et plusieurs fois. Toujours il les surprendra. Un jour ils le prennent pour le jardinier. Un autre jour c’est un inconnu qui fait route avec deux habitants d’Emmaüs et qu’ils ne reconnaissent pas. Une autre fois dans une pièce qu’ils pensaient bouclée, verrouillée, voilà qu’il les rejoint. La résurrection est une surprise. Certes on peut la souhaiter, la rêver mais c’est Dieu qui la donne. Ce qui est impossible pour nous, Dieu nous le donne
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La résurrection est un bouleversement. Il s’est passé quelque chose dans la vie de Jésus et dans leur vie pour que tout ait changé. Eux les marcheurs d’Emmaüs font demi-tour. Ils retournaient chez eux, maintenant ils reviennent à Jérusalem. Ils marchaient, tête basse, la tête dans les souliers, et voilà que l’inconnu leur relève la tête. Leur cœur et leur mémoire se réchauffent à l’écoute de cet étrange inconnu qui les a rejoints. Ils sont moins pressés de rentrer chez eux. Quelque chose les attire chez cet homme. Ils resteront auprès de lui cette nuit-là.
Notre vie est comme un chemin. Sur un chemin il y a des carrefours, sur un chemin on fait des rencontres imprévues, improbables qui nous changent la vie. Heureuses ou malheureuses ces rencontres peuvent toujours nous faire rencontrer le Ressuscité : une parole d’Évangile, la rencontre d’un témoin à la vie lumineuse, une confession avec un prêtre, un pèlerinage ont pu nous retourner, nous renouveler, nous faire abandonner les vieux ferments comme le dit l’apôtre Paul dans la second e lecture Une épreuve, une tentation, un malheur également peuvent être des rendez-vous avec le Seigneur. C’est dans ces retournements que l’on rencontre le ressuscité. Encore faut-il être attentif. La résurrection est discrète. C’est une brise. Nos vies ont besoin de silence pour en recueillir les dynamismes qui les animent.
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La résurrection est une présence. Jésus au quarantième jour des apparitions pascales s’efface. Mais il ne s’absente pas. Bien au contraire. Il est le compagnon quotidien pour peu qu’on s’habitue à regarder ce quotidien comme si on voyait l’invisible….Le Ressuscité a laissé de multiples signes de sa présence : les sacrements, sa Parole, son Église, les frères et sœurs dans le besoin à servir.
Au carrefour où il y avait une auberge Jésus nous laisse un geste : « Quand ils furent à table il prit le pain, il prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna ». L’eucharistie nous est offerte comme le signe de la victoire du Ressuscité sur la mort et le geste qui marque sa présence à nos côtés.
Chaque messe est comme un chemin d’Emmaüs à parcourir : un temps pour s’assembler, s’accueillir, se recueillir. Un temps pour écouter la Parole de Dieu. Un temps pour partager le pain, un temps pour se disperser et s’en aller dire et vivre ce que cette messe a fait de nous. Le chemin d’Emmaüs est le modèle de la vie chrétienne.
Ne pensons pas que toutes les messes soient identiques, que c’est toujours la même chose. Chaque messe est différente parce que nous ne sommes jamais les mêmes. Chaque dimanche nous arrivons avec des joies, des peines, des questions différentes.
- A chaque messe le Seigneur est présent.
- Sa présence est active, agissante. Il parle à nos cœurs, il suscite des énergies nouvelles. Sa croix nous travaille
- Sa présence est humanisante. A chaque eucharistie le Seigneur nous invite à devenir ensemble du pain pour un monde nouveau, ce pain partagé et fraternel pour un monde à renouveler.
- Si elle est humanisante sa présence est aussi transfigurante. A travers l’œuvre des croyants habités de l’Esprit Saint, déjà la création se renouvelle. Le pain et le vin, les premiers, deviennent présence réelle de Dieu.
- Si elle est transfigurante la présence de Dieu est aussi divinisante. Nous partageons déjà un peu de la vie de Dieu. Le pain de la communion, l’ostie, c’est déjà une communion avec Dieu et entre nous.
Apprenez par cœur c’est quatre qualités de la présence du ressuscité
+ Gérard Nicole, recteur du Sanctuaire
Une aire de pique-nique au sanctuaire de Querrien.
Les bénévoles de l’association des Amis du sanctuaire Notre Dame de Toute-Aide de Querrien se sont retrouvés ce mercredi 13 avril 2022 pour le démarrage des travaux de réalisation d’une aire de pique-nique au sanctuaire de Querrien. L’élagage et l’entretien du rideau végétal abritant l’aire d’accueil des pèlerins ont constitué la première étape du chantier avant la création de plantations de végétaux destinées à agrémenter les lieux. Cinq tables qui sont en commande, vont venir finaliser cette réalisation pour que cette aire de pique-nique puisse être utilisée dès la mi- juin.
Financée en grande partie par les bénéficies du repas à emporter, organisé courant novembre 2021, les membres du conseil d’administration de l’association des Amis ont décidé de reconduire l’organisation d’un nouveau repas à emporter ou sur place, le week-end du 21 – 22 mai 2022 à La Prénessaye, dont la moitié des bénéfices sera reversée à une association œuvrant pour venir en aide aux enfants d’Ukraine.
Homélie des Rameaux C
En Palestine à cette époque comme dans tous les pays méditerranéens, l’âne est le compagnon de travail idéal, solide et docile. Jésus le choisit comme monture pour faire une entrée « royale » dans Jérusalem tout en montrant son humilité qui est aussi celle de l’âne. Il faut aussi y voir un message de paix, par opposition aux occupants romains qui avaient des chevaux ! Dans ce passage de la vie du Christ qui précède sa condamnation et sa crucifixion, le choix de l’âne traduit aussi l’acceptation de l’humiliation : c’est un symbole fort de pauvreté et de paix ». L’âne n’est le symbole de rien d’autre. Il n’est que service, humilité et paix
- Le Seigneur aujourd’hui a besoin de l’âne qui est en nous. Allons le détacher puisque le Seigneur a besoin de nous.
La passion de Jésus est une lutte qui se joue entre Jésus, la puissance du mal qu habite judas, les autorités juives et romaines. Pour ce combat toujours à reprendre. Le Seigneur a besoin de chacun d’entre nous, dans sa vie intérieure, dans sa vie sociale .
Dans sa Passion, Jésus est attentif à chacun :
il accueille Judas avec délicatesse, guérit l’oreille du serviteur, retourne le cœur de Pierre, entend les femmes qui se lamentent. Le Seigneur a besoin de notre attention aux autres, de notre délicatesse.
Quand le Seigneur est sur la croix son cri n’est plus le hurlement déchirant de la souffrance humaine devant la mort. C’est la prière de l’homme apaisé : entre tes mains je remets mon esprit.
- Le Seigneur a besoin de notre silence intérieur, de notre méditation pour l’accompagner dans sa paix
- Le Seigneur a besoin de nous pour habiller de délicatesse toutes nos relations sociales
- Le Seigneur a besoin de nous, de notre détermination, de notre courage pour ne pas laisser le mal se diffuser. Le Seigneur a besoin de nous de bien d’autres manières. Il faut délier l’âne, ce frère intérieur dont le Seigneur a besoin. Coupons ces liens qui empêchent en nous la vie de prière, la vie fraternelle, la vie dans la justice et la charité
Le Seigneur nous veut déliés de toute servitude et alliés à lui pour cette grande semaine qui conduit à la joie pascale.