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Dimanche 14 Août, venez randonner, chanter et veiller !

14 Aout : 6 kms de randonnée animés par le diacre Stéphane Scourzic, départ à 9h 30, messe à 12h . RDV près de la chapelle  . Le thème : » Sois loué Seigneur pour la beauté de la Création . » Pique-nique tiré du sac .

15h à 17h : chants avec Patrick Richard, l’auteur du Psaume de la Création, veillée mariale à 20h 30, salle Jeanne Courtel

 

15 Aout : Fête de l’ Assomption de Marie présidée par Mgr Blanchet, Evêque de Créteil, messe à 11 h . repas sur place (galettes- saucisses, frites )    .         14h30  : célébration mariale avec méditation du chapelet, procession, Salut au Saint Sacrement .

 

Je vous propose de faire de notre messe de ce soir un temps de louange à Dieu, un temps d’action de grâce pour tout ce que nous avons découvert durant la semaine fédérale. Avec cette louange, nous sommes dans le cœur de la messe, de l’eucharistie, qui veut dire « merci » à Dieu.

Oui, merci tout d’abord à Dieu. Nous lui demandons souvent bien des choses pour notre vie, pour les nôtres. Nous voulons le remercier pour ses dons : ceux de la nature (qui souffre beaucoup des temps-ci). Oui, merci d’abord à Dieu. Vous connaissez le psaume 126 : « Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les maçons. Si le Seigneur ne garde la ville, en vain la garde veille. »

Merci pour ce temps d’été, où nous nous découvrons sous un autre jour. Qui que l’on soit, on est simple cyclo, loin des convenance sociales, et des titres. Merci pour ce temps où chacun peut déposer son fardeau. Louange à Dieu pour la découverte des sites qui nous sont proposés par l’organisation. Ce cher patrimoine que nous laissé les ancêtres, patrimoine naturel sur lequel nous veillons. Mais aussi ce patrimoine si riche de constructions, les églises, les chapelles, les châteaux, les bourgs., sans oublier les traditions locales. Bien sûr, c’est toute la tradition, que nous voulons transmettre, nous sommes très heureux de la partager avec les visiteurs, avec vous. Le patrimoine, ici, c’est Querrien, Notre-Dame de toute Aide. Le sanctuaire est construit tout près d’où la vierge est apparue à Jeanne Courtel, le 15 aout 1652. Elle avait 11 ans et demi et était sourde et muette. Et elle fut guérie. On ne peut pas visiter la Bretagne sans être marqué par la place du patrimoine de la foi reçue de nos ancêtres. Oui merci au Seigneur pour tout cela.

Nous pouvons aussi rendre grâce pour ce que nous vivons entre nous durant la semaine fédérale, en particulier la convivialité, si chère au pape François. Il la souhaite vraiment présente dans toutes nos églises. Nous connaissons aussi la devise française, affichée sur les mairies : liberté, égalité, fraternité. On peut se plaindre si on est privé de liberté ou si nous n’avons pas accès à l’égalité, mais que dire de la troisième, sinon que la

fraternité est remise totalement entre nos mains au sein des associations. Elle est au cœur de la pratique du cyclotourisme à tous les niveaux. Nous la nourrissons et elle nous nourrit également. Dès l’ouverture de la Bible, Dieu pose la question à Caïn qui vient de tuer son frère : « qu’as-tu fait de ton frère ? » Jésus fait de cette convivialité un commandement qui n’est pas négociable : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Le cyclotourisme que vous vivez prend en compte la convivialité. C’est d’autant plus facile qu’il n’y a rien à gagner, et l’autre n’est pas un concurrent, mais un compagnon de route. D’année en année, cette convivialité vous fait revenir à la semaine fédérale. Merci pour elle.

L’évangile que nous avons entendu nous fait suivre Jésus à travers le pays à la rencontre, à l’écoute des gens qu’il sait désemparés ou malades. Il va de village en village, là où il y a le plus de monde, le long de la mer de Tibériade o tout le monde est passé : les armées de pharaon, de Ninive, les romains, Napoléon… etc… Nous, cyclos, nous partageons avec lui le chemin qui nous conduit à randonner. Jésus l’a pris pour sa mission, et nous le prenons pour notre plaisir.

Le chemin est l’un des mots les plus important dans l’évangile. Jésus est le voyageur qui vient d’auprès de Dieu, il nait au cours d’un déplacement de ses parents. Adulte, il est baptisé dans le Jourdain, dont le nom veut dire le « descendeur » car il vient des monts de l’Hermon pour se jeter dans la mer morte, le point le plus bas de la terre. Mais n’est-ce pas Jésus le plus grand descendeur, lui qui vient d’auprès du Père et ne cessera de voyager. Le voyage est inscrit dans le programme des chrétiens. C’est le changement, la conversion. Il ne s’agit pas du chemin que l‘on fait avec ses pieds, des kilomètres parcourus, mais du chemin de pèlerinage que l’on fait dans son cœur. Tant de choses se passent en route, tant de découvertes de soi, des autres, et du monde. Jésus annonçait la bonne nouvelle.

Et nous aussi, nous pouvons être des messagers de joie et de paix pour ce monde qui en a tant besoin. Notre mission commence à notre porte, chez nous. A la suite de Jésus, nous pouvons et nous devons être des disciples missionnaires de la  bonne nouvelle.    Père Antoine Lemeur .

 

Vanité des vanité ! Tout est vanité ! C’est l’évidence même. Cette sentence biblique énonce notre fragilité. Rien ne résiste au temps qui passe. C’est aussi évident que l’évaporation de la buée au premier rayon de soleil. Le mot vanité a peut être la buée comme origine étymologique. Oui un jour il faudra tout lâcher de nos activités, de nos peines, de nos biens. Il y a la un grand pessimisme. Temps et mort relativisent tout !

Ce texte du sage Qohelet a été ce dimanche comme collé à ces quelques paroles de Jésus dans l’évangile de saint Luc. Qohelet éclaire Jésus mais Jésus dépasse Qohelet.

La parabole que Jésus raconte concerne un homme qui a bien réussi en affaires. Il est riche, plus que riche. Il manque de place pour stocker son blé. L’idée lui vient de construire des greniers pour agrandir ses réserves et y déposer tous ses biens. A bien regarder les chose ce qui grandit vraiment dans ce récit c’est l’avidité de cet homme riche, son désir de puissance. Il aurait pu faire un autre choix : il aurait pu donner, il aurait pu partager. Et voilà que dans la nuit il perd tout. La même fragilité que signalait Qohelet ! Vanité des vanités ce qu’on peut traduire avec un peu d’humour aujourd’hui : on n’a jamais vu un coffre fort suivre un corbillard

Pourtant Jésus offre une alternative à ce pessimisme. C’est aussi être riche que de vivre une relation forte avec Dieu. C’est être autrement riche. Riche de relations nées du partage, du don, du service, de la générosité. Cette dépossession, cette liberté à l’égard des biens font de nous des hommes et des femmes sages

« Dans ton cœur ne t’attache pas à la richesse mais accepte l’aide qu’elle t’apporte, sans l’aimer comme si elle était un bien, mais en la prenant comme un instrument à ton service.Disperse ta richesse tu la conserveras, essaie de la retenir, elle glissera en d’autres mains. Si tu la gardes tu ne l’auras pas , si tu la répands tu ne la perdras pas… » (saint Basile de Césarée).

Les biens comme tels ne conduisent pas à Dieu et à la vie éternelle. C’est la relation qu’on entretient avec eux qui y conduisent. C’est sans doute la raison pour laquelle Jésus renvoie dos à dos ces deux héritiers querelleurs et récuse la tâche de conciliateur pour laquelle on le sollicite. Il a estimé que ce partage ne conduirait ni l’un ni l’autre à une relation plus dense et sage avec leur Seigneur.

Ce que Luc nous raconte en parabole l’apôtre Paul le reprend dans un discours plus théologique. Il approfondit les paroles de Jésus. Paul s’adresse à des chrétiens de la ville de Colosses. Ces chrétiens ont été baptisés. Ils sont déjà riches de Dieu. La Parole évangélique, les sacrements dont l’eucharistie, une vie de communauté leur ont été donnés. Ils ont déjà en eux les arrhes de la vie éternelle, ses premiers fruits. Vivez avec ces richesses. Elles sont le seul essentiel, le seul nécessaire.Ne vous trompez pas de but. Le but n’est pas d’accumuler mais de savourer, de goûter ce que le Christ ressuscité nous a déjà donné.

Il y a un mot présent dans chacune des trois lectures. Peut-être y avez vous fait attention ! Ce n’est pas le mot richesse. C’est le mot homme avec trois sens différents.

  • L’homme ou la femme que nous sommes pour, notre singularité avec les actes que nous posons tout au long de notre vie. Un homme s’est donné de la peine…

  • Celui à qui Jésus s’adresse en réponse à sa demande de faire un partage d’héritage : Homme qui m’a établi pour être votre juge ? L’Homme c’est ici notre condition de créature marquée par le péché, les tentations, ce que nous partageons avec toute l’humanité. Et nous ne pouvons nier l’attraction que représente pour nous l’argent. « Vous ne pouvez servir servir deux maîtres Dieu et l’argent

  • Et enfin il y a chez saint Paul l’Homme nouveau celui qui a déjà tout reçu, à qui il ne manque rien d’essentiel. C’est le baptisé, habité de la nouveauté de Jésus entré dans la mort, sorti du tombeau.habité par l »Esprit. Cet Homme nouveau c’est notre tâche de le devenir.C’est notre avenir.

  • Pas seulement pour réussir dans la vie, mais bien plus important pour réussir notre vie, humaine et chrétienne.

Abbé Gérard Nicole +

Recteur

Samedi 16 juillet et dimanche 17 la Troménie de Marie a fait halte au Sanctuaire. Nous avons accueilli celle qui venait nous visiter telle la Vierge au jour de la Visitation. Accompagnée par les marcheurs, la Troménie a marché sous un chaud soleil. Vers 15 h, premier rendez-vous. Mgr Moutel a présidé l’eucharistie. Une foule très nombreuse était là pour rendre grâce au Seigneur qui nous donne sa mère en exemple et en modèle. Le Père-Recteur a donné l’homélie  en cette fête de Notre-Dame du Mont Carmel. Belle coïncidence pour cette journée mariale. A 19 h 30, second rendez-vous.   Yves-Marie Tourbin, surnommé le  « barde de l’Immaculée » nous a offert un concert spirituel avec de nombreux chants de Louis-Marie Grignion de Montfort. Là encore, il y avait une belle assemblée. Ce temps de méditation s’est prolongé par un moment d’adoration eucharistique, que présidait un prêtre togolais, Jonas. L’équipe responsable de la Troménie a dormi dans les locaux du Sanctuaire, accueillie par les Amis bénévoles du Sanctuaire. Merci aux Soeurs, à Fernand à Marie-Antoinette sans oublier les bénévoles du magasin. Je m’en excuse si je commets des oublis. Dernier moment à Querrien, le dimanche matin à 11 h pour la messe dominicale là encore avec beaucoup de participants. Le Père Jonas la présidait. L’homélie fut prononcée par Roland Allouis, diacre du diocèse. Petite difficulté: trouver des prêtres un samedi d’été pour confesser ! La caravane s’est remise en route dimanche vers 14 h 15. Bonne route à la Troménie. Père Gérard          

 

 

           Homélie du samedi 16 juillet.Notre-Dame du Mont CarmelVoici donc la Troménie de Marie à Querrien ! Nous autres pèlerins de Notre-Dame de Toute-Aide nous n’aurions pas compris que la «  Belle Dame » ne vienne pas à nouveau visiter ce lieu où elle a voulu être honorée. Merci de nous offrir ce rendez-vous.Cette Troménie est une marche, un chemin à faire dans un esprit de pèlerinage. C’est ainsi que l’évangile trace en nous sa route. Nous faisons marcher nos pieds pour faire bouger nos cœurs.Ne refusez pas ce beau mot de pèlerinage. Le Concile Vatican II l’emploie pour décrire le parcours de vie de Marie de Nazareth. Plus précisément le concile parle du pèlerinage de foi de Marie. Marie la croyante, Marie qui a foi nous entraîne à la suite de son Seigneur.Aujourd’hui l’Eglise fixe notre attention sur un épisode de la vie de Marie. Elle vient de donner naissance à son enfant, elle l’ a emmailloté et couché dans une mangeoire. Alors un ange vient à la rencontre des bergers. Un phénomène extraordinaire les enveloppe de lumière jusqu’à provoquer leur crainte. L’ange les rassure en leur annonçant la naissance de l’Emmanuel par qui la paix est donnée à cette terre. Les anges partis, voilà les bergers laissés seuls entre eux. Que faire sinon suivre la recommandation de l’Ange et venir se rendre compte par eux-mêmes de ce que l’Ange a décrit ? Et de fait l’Ange a dit vrai. Les choses sont là comme il l’a dit. A leur tour les bergers provoquent l’émerveillement de ceux à qui ils rapportent ce qu’ils ont vu et entendu.Marie a entendu ce qu’ont dit de cet enfant les bergers. Ce que l’Ange Gabriel lui avait dit et qui avait été complété par Elisabeth, voilà que cela est maintenant approfondi par les bergers. Il n’est pas dit que Marie s’étonne, s’émerveille. Elle garde ces paroles et les médite dans son cœur.Elle entend progressivement des choses nouvelles au sujet de son enfant. Elle entre progressivement dans la plénitude cachée de son fils. Tout ne lui est pas dit d’emblée mais la richesse de la révélation contenue en Jésus lui est révélée pas à pas. Alors Marie rassemble les événements, elle insère ce qui est nouveau pour elle dans ce qu’elle possède déjà. Marie est le modèle de cette foi adulte.Puissent les marcheurs de la Troménie et chacun de nous, à l’image de Marie dans son pèlerinage de foi, découvrir toujours davantage Celui que l’Ange et les bergers annoncent.Aujourd’hui 16 juillet l’Eglise prie Marie invoquée avec le vocable de Notre-Dame du Mont CarmelLe Carmel est une montagne située non loin de Nazareth où Juifs et chrétiens se retirent dans le silence pour être avec le Seigneur et y faire l’expérience de l’intimité de la prière et celle de la fidélité qui détourne des idoles. Là, moines et moniales dès le 12 ème siècle ont choisi de vivre en ermite.Associer le Carmel et Marie c’est reconnaître en Marie la priante. Dans le silence elle écoute la Parole. Avec les yeux de la foi, « comme si elle voyait l’invisible » elle contemple la profondeur de l’action de son enfant et de l’Esprit. Tellement amie du Seigneur elle n’ignore rien de sa volonté et elle peut nous dire sans l’ombre d’un doute «  Faites tout ce qu’il vous dira ». Pourquoi ne pas croire la Tradition de l’Eglise quand elle nous assure que Marie est à la source non seulement de ce que nous savons de l’enfance de Jésus mais aussi des premières élaborations théologiques sur le mystère de l’incarnation. L’évangile de Luc le dit deux fois ; « Quant à Marie elle retenait tous ces événements en en cherchant le sens ».Nous aussi nous pouvons chercher le sens profond des événements qui nous adviennent. Heureux ou malheureux ! Guidés par l’Esprit, Dieu nous conduit de manière à ce que nous trouvions ce sens.La Montagne du Mont Carmel !C’est toujours sur les sommets que Dieu vient se révéler à nous : Sinaï, Horeb, Thabor, Mont des Béatitudes, Jérusalem que Dieu veut habiter comme l’a proclamé Zacharie (1ère lecture). Dieu est bien libre et bien capable de venir nous chercher par ce qu’il y a de moins bon et de plus bas en nous. Dieu est aussi le Très-Bas. Mais Dieu aime aussi venir nous chercher par nos sommets, ce qu’il y a de meilleur et de plus beau en nous. Quand bien même sommes-nous pécheurs nous ne sommes pas que des pécheurs. C’est une bien grande grâce que le Seigneur nous fait de ne pas douter de notre vocation à la sainteté. Chacun de nous a en lui un Mont Carmel où Dieu lui a donné rendez-vous. Alors choisissons de regarder plutôt vers le haut que vers le bas, vers ce qui nous grandit plutôt que vers ce qui nous abime.C’est à cette hauteur aussi que Dieu veut nous rejoindre.Abbé Gérard Nicole        

 

            Merci d’avoir ouvert votre coeur et d’avoir été si accueillants, si bienveillants lors du passage de la Troménie de Marie dans votre village.La statue de la Vierge Marie est en route sur d’autres chemins mais Notre-Dame de France est toujours et partout chez elle. Alors nous restonsunis par la prière »Claire de la Rivière pour la Troménie de Marie, tronçon 4                                                       

Bienvenue pour un rafraîchissement et une Halte spirituelle !

Jeudi 4 Aout : présentation du Sanctuaire à 18h, messe à 18h 30 puis verre de l’amitié .

Vendredi 5 Aout : conférence sur la vierge Marie de 14 h à 17 h

Samedi 6 : traversée du Sanctuaire

La nouvelle traduction en français du Missel RomainTravail réalisé par G. Nicole à partir d’un texte du journal Le Pèlerin.

Après le Concile Vatican II l’Eglise s’est dotée d’un nouveau Missel pour les messes. Il était écrit en latin. Chaque langue en a donné une traduction. La dernière traduction en langue française remontait à une quarantaine d’années. Les évêques de la francophonie ( France, Belgique, Luxembourg, Suisse, autres pays de langue française viennent de nous donner une nouvelle traduction, plus proche du texte latin.  Je présente ici les principales modifications.

Ouverture de la messe.

Avant : (prêtre) « La grâce de Jésus notre Seigneur, l’amour de Dieu le Père, et la communion de l’Esprit Saint, soient toujours avec vous

Maintenant : «La grâce de Jésus, le Christ , notre Seigneur, l’amour de Dieu le Père, et la communion de l’Esprit Saint soient toujours avec vous.»

Pourquoi? L’ édition latine parlait de Christi sans que la traduction française ne garde ce titre. La nouvelle traduction rétablit Christi en précisant Jésus le Christ et non « Jésus Christ » pour être sûr que l’on prononce le « t ». Sinon, on entend « Jésus crie » question de sonorité. Mettre le Christ c’est aussi rappeler que Christ n’est pas le nom de famille de Jésus mais un titre,

Avant ( le prêtre) «Préparons-nous à la célébration de l’Eucharistie en reconnaissant que nous sommes pécheurs

Maintenant : « Frères et sœurs , préparons-nous à célébrer le mystère de l’Eucharistie, en reconnaissant que nouavons péché .»

Pourquoi? «Il n’y a pas le terme « sœur », en latin. Pour tenir compte des femmes dans les assemblées, il a été rajouté.

En latin, la traduction littérale est « Préparons-nous à célébrer les saints mystères ». Le mot mystère a été rajouté pour marquer l’importance de ce sacrement par lequel Dieu vient à notre rencontre. La messe plus qu’un rite est une rencontre de Dieu et des hommes en J-C.

La nouvelle traduction dit que nous avons commis des péchés. C’est différent qu’ être pécheurs. Le péché n’appartient pas à notre identité, à notre nature. Par contre c’est vrai que nous faisons des péchés.

Avant : (peuple) «Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j’ai péché. (…) C’est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu».

Maintenant : «Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant vous, frères et sœurs , que j’ai péché. (…) C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, frères et sœurs , de prier pour moi le Seigneur notre Dieu».

Pourquoi? «Le missel latin contient le très beau terme de bienheureuse ( beatam ). C’est le titre traditionnel de Marie, le plus fréquent dans le missel latin, «  Bienheureux », c’est les Béatitudes; ce terme rattache davantage à l’Evangile.

Avant : (prêtre) «Seigneur Jésus, envoyé par le Père pour guérir et sauver les hommes, prends pitié de nous. (peuple) Prends pitié de nous.»

Maintenant : «Seigneur Jésus, envoyé pour guérir les cœurs qui reviennent vers toi : Seigneur, prends pitié. (peuple) Seigneur, prends pitié. »

Pourquoi? «Dans cette troisième formule de la demande de pardon, cœur était présent dans le texte latin initial. Sa ré-introduction situe la conversion et la réconciliation dans ce centre de nous-même qu’est le cœur, lieu de l’amour, de la volonté, Cette nouvelle formule qui efface « les hommes », a aussi l’avantage d’être plus inclusive. Les femmes aussi peuvent être sauvées ! »

Avant : (peuple) «Toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous, toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière.»

Maintenant : «Toi qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous, toi qui enlèves les péchés du monde, reçois notre prière».

Pourquoi? «Le latin peccata est bien un pluriel. Pourtant les traducteurs l’avaient remplacé par un singulier en s’inspirant d’une formule de Jean Baptiste dans l’Evangile: « Voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Dans l’Evangile en grec, péché est au singulier. Mais des traditions ultérieures se sont éloignées du grec et pour la traduction latine ont choisi le pluriel, peut être pour rappeler,qu’il y a plusieurs formes de péché : personnel, collectif, économiques, sociaux, sexuels. Comme la mission des traducteurs étaient de revenir à l’original latin, ils ont gardé peccata, le pluriel. Les deux formules ont chacune leur intérêt.. De même, avant la communion, il faudra aussi dire « Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde ».»

Avant : (prêtre) «Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.»

Maintenant : «Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit , Dieu , pour les siècles des siècles.»

Pourquoi? L’original latin avait le verbe vivre ( qui vit). On s’adresse au Christ vivant, ressuscité, et pas seulement au Christ-Roi qui règne. Il avait probablement disparu pour des raisons de liaison sonore disgracieuse: « vit et » prononcé « vite ». Les traducteurs avaient donc choisi le verbe régner Mais comme il est pourtant autorisé, en français, de ne pas faire la liaison avant le « et » les nouveaux traducteurs ont rétabli « vit et » à la conclusion brève de la prière sur les offrandes et après la communion.»

Liturgie de la parole

Avant: «Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, (…) Engendré non pas créé, de même nature que le Père».

Maintenant : «Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, (…) Engendré non pas créé, consubstantiel au Père ».

Pourquoi? L’adjectif consubstantiel est apparu au Vième siècle quand les premiers chrétiens essayaient d’exprimer le plus justement possible les relations de Jésus avec Dieu et avec les hommes. Pour dire que Jésus est Dieu comme le Père ils ont utilisé l’adjectif consubstantiel : de la même substance. Tout ce que Dieu-le-Père est, le Fils l’est équivalemment. Les évêques en 1964 ont traduit consubstantiel par de même nature. Ce n’est pas faux mais pas suffisant pour dire l’unité du Père et du Fils : nous autres êtres humains, nous sommes de la même nature humaine et portant nous ne sommes pas un comme le Père et le Fils le sont. Cet adjectif consubstantiel cherche à exprimer ce qu’il y a de « même » entre le Père et le Fils : de même nature, coégal, un, unique, indivisible. Il n’y a pas trois dieux mais un seul Dieu en trois personnes.

NB : Je précise que dans le Credo, l’adjectif  » catholique  » ne veut pas dire l’Eglise des Catholiques ( comme on dirait l’Eglise des Protestants ou des Orthodoxes). Ici  » catholique « veut dire universel. L’Eglise du Credo c’est l’Eglise Universelle. »

Liturgie eucharistique

Avant: (prêtre) «Tu es béni, Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce pain, fruit de la terre et du travail des hommes; nous te le présentons: il deviendra le pain de la vie.»

Maintenant : «Tu es béni, Seigneur , Dieu de l’univers : nous avons reçu de ta bonté le pain que nous te présentons , fruit de la terre et du travail des hommes ; il deviendra pour nous le pain de la vie.» 

Pourquoi? «Les modifications traduisent plus fidèlement le latin. Le latin parle bien de largitate , largesse en français, ou encore de bonté.»

Avant: (prêtre) «Prions ensemble, au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Eglise» (peuple) «Pour la gloire de Dieu et le salut du monde»

Maintenant : (optionnelle, le prêtre peut garder l’ancienne formule) « Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout-puissant. »(peuple) « Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la louange et à la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute l’Eglise. »

Pourquoi? La formule que nous avons depuis quarante ans est très bien frappée, très belle. Les autres pays nous l’envient. Mais elle est très éloignée de la formule latine. La nouvelle formule française cherche à se rapprocher de la formule originale en latin. Les traducteurs ont cependant demandé au pape François de pouvoir conserver l’ancienne traduction. Cette nouvelle traduction montre bien également que le prêtre est là pour offrir au Père ( par le Fils et dans l’Esprit) le sacrifice, l’offrande de tout le Peuple de Dieu. La messe est un même sacrifice, une même offrande du Peuple de Dieu, du prêtre, du Christ.

Avant : «(prêtre) Il est grand, le mystère de la foi: (peuple) Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire.»

Maintenant : «(prêtre) Il est grand, le mystère de la foi : (peuple) Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire.»

Pourquoi ?

Il y a une progression dans l’original latin que la traduction française rendait mal.

La mort est un événement de l’histoire qu’il est possible d’annoncer comme un événement historique. La résurrection est d’un autre registre : c’est dans la foi qu’on l’annonce comme une bonne nouvelle. On la proclame comme un évangile. Nous attendons le retour de Jésus à la fin des temps. Attendre c’est une marque de notre espérance

Avant: (prêtre) «Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps; par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur»

Maintenant : «Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché , à l’abri de toute épreuve ; nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance : l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur».

Pourquoi? «Cette traduction a été très difficile. Le latin dit littéralement « attendant la bienheureuse espérance et l’avènement de notre sauveur Jésus Christ ». En français, on n’attend pas une espérance, mais l’objet d’une espérance. Ils ont donc ajouté « que se réalise » et retiré le « et » entre « espérance » et « avènement » car il s’agit de la même chose, pas de deux choses différentes.

Avant : (prêtre) «Heureux les invités au repas du Seigneur! Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.»

Maintenant : «Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui enlève les péchés du monde. Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau !»

Pourquoi? « Les traducteurs ont repris l’ordre de succession des phrases de l’édition latine.

La belle formule « Heureux les invités au repas du Seigneur »était empruntée à la première lettre de Paul aux Corinthiens. Mais le missel latin s’inspire de l’Apocalypse: il parle du repas des noces de l’Agneau. Littéralement, il s’agit du « repas de l’agneau ». Les traducteurs ont ajouté « noces ».

Le jeudi 30 juin dernier, cinq membres du Conseil pastoral de notre sanctuaire ont rendu visite à l’Abbaye Notre-Dame du Chêne (diocèse du Mans ). Cette abbaye confiée aux Frères de Saint-Jean développe l’esprit de l’encyclique Laudato’si du pape François. Deux frères de cette Abbaye viendront le 13 août participer à notre journée de découverte  de cette encyclique qui promeut  une nouvelle agriculture dans l’esprit d’un développement intégral. La permaculture c’est un respect de la nature, un respect de l’humanité et un partage entre ces diverses composantes de la Création.Cette journée de découverte fut aussi une journée de prière pour notre petite délégation. Nous avons pu découvrir l’office du Vendredi Saint dans la nuit du vendredi au samedi quand Jésus est descendu de la croix, oint par les saintes femmes et déposé au sépulcre. Gérard Nicole

Passage de la Troménie de Marie à Querrien, le samedi 16 juillet. Messe à 15 h avec bénédiction des malades à la chapelle du Sanctuaire. Veillée mariale à 19 h 30 jusqu’à 20 h 30 animée par Yves-Marie Tourbin,  » Le barde de l’Immaculée » ( à la chapelle). Yves -Marie Tourbin chante Marie et chante les textes de Louis-Marie Grignon de Montfort. Entrée libre et possibilité d’acheter des CD de Y-M. Tourbin. A 20 h 30 adoration eucharistique jusqu’à 21 h.

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